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Introduction: Nous avons étudié les caractéristiques de 204 patientes traitées par anti-aromatase pour néoplasie mammaire. Matériels et Méthodes: Les patientes avaient une consultation rhumatologique annuelle, avec ostéodensitométrie. Quarante sept patientes ont eu au moins deux ostéodensitométries, sans bisphosphonate. Résultats: 1,47% des patientes ont eu au moins une fracture ostéoporotique lors du suivi. Les facteurs corrélés significativement à la DMO initiale sont le délai en années entre ménopause et mise sous anti-aromatase (corrélation négative) et l'IMC (corrélation positive). La perte moyenne de DMO était de 0,034g/cm² (-3,11%) au rachis lombaire et 0,013 g/cm² (-0,92%) à la hanche la première année. En analyse multivariée, les facteurs corrélés positivement étaient le délai entre ménopause et mise sous anti-aromatase et l'âge. Le statut osseux de 89,4% des patientes restait stable. Les bisphosphonates réduisaient significativement la perte osseuse aux deux sites, et la vitamine D à la hanche. Conclusion: La prévention de l'ostéoporose sous anti-aromatase, en particulier par bisphosphonates, doit cibler en priorité les patientes anciennement ménopausées.
- Autorenportrait
Dr Xavier Guillot (07/05/1978)Ancien interne au CHU de PoitiersAncien chef de clinique à l'hôpital Avicenne (AP-HP)Praticien hospitalier de rhumatologie au CHRU de Besançon.
Introduction: Nous avons étudié les caractéristiques de 204 patientes traitées par anti-aromatase pour néoplasie mammaire. Matériels et Méthodes: Les patientes avaient une consultation rhumatologique annuelle, avec ostéodensitométrie. Quarante sept patientes ont eu au moins deux ostéodensitométries, sans bisphosphonate. Résultats: 1,47% des patientes ont eu au moins une fracture ostéoporotique lors du suivi. Les facteurs corrélés significativement à la DMO initiale sont le délai en années entre ménopause et mise sous anti-aromatase (corrélation négative) et l'IMC (corrélation positive). La perte moyenne de DMO était de 0,034g/cm² (-3,11%) au rachis lombaire et 0,013 g/cm² (-0,92%) à la hanche la première année. En analyse multivariée, les facteurs corrélés positivement étaient le délai entre ménopause et mise sous anti-aromatase et l'âge. Le statut osseux de 89,4% des patientes restait stable. Les bisphosphonates réduisaient significativement la perte osseuse aux deux sites, et la vitamine D à la hanche. Conclusion: La prévention de l'ostéoporose sous anti-aromatase, en particulier par bisphosphonates, doit cibler en priorité les patientes anciennement ménopausées.
